Les Pailladins n’ont plus le choix

Cette victoire à Lyon a été aussi surprenante que plaisante et jouissive, limite enivrante. Un peu comme si le premier restaurant que l’on fera une fois qu’ils seront rouverts, était un trois étoiles au guide Michelin. Le contraste entre les six mois de sandwichs achetés à la boulangerie et l’écume de Pata Negra sur le lit de caviar d’oursin, serait violent. Mais dans ce concert de louanges méritées, il est nécessaire de rappeler que les Héraultais n’ont gagné que deux matchs de Ligue 1 et qu’il leur faut désormais de la constance et de la régularité.

Oui, le train a été remis sur les bons rails, oui, comptablement tout est possible, mais avant d’évoquer quelconques ambitions, il est nécessaire d’enchaîner des victoires, d’être présents tous les samedis et de ne pas nous refaire le coup de la dangereuse panne comme en décembre et en janvier. Ils n’ont plus le choix. Ils nous ont montré un visage séduisant et combatif samedi soir. Ils ne peuvent plus se permettre de passer au travers comme face à Nantes ou Reims à la Mosson.

Pour être une grande équipe, il faut aligner les grandes performances. L’année dernière nous avions droit à l’alternance excellent à la Mosson, nul en déplacement. Cette année, c’est au mois le mois, européen en septembre, relégable en janvier, ressuscité en février. Qu’en sera-t-il dimanche contre Rennes? Il n’y a que les joueurs de Michel Der Zakarian qui détiennent la réponse. Nous savons désormais depuis samedi soir, qu’ils sont largement capables de ré-embêter une formation qui lutte pour le titre.