L’heure du bilan, et pourtant nous avions des certitudes… (1/3)

En tout début de saison j’avais rédigé une série d’articles en essayant de poser les jalons de ce qu’allait être notre futur exercice. Il y était question de début de cycle ou encore de nouveau stade mais nous allons voir que tout ne s’est pas passé comme prévu.

Un coach sur la jente…

Si il y avait bien pour moi quelque chose de sur c’est qu’avec le matériel à sa disposition, nous avions l’entraineur pour nous maintenir aisément en Ligue 1. Au final, ma foi, on aura vraiment vacillé qu’une fois, lors du 1/8 ème de finale de Coupe de France contre Nice (défaite 4-1) où la prestation du MHSC avait été tellement pitoyable que j’avais fini par me demander si il y avait vraiment 2 équipes pires que la notre en Ligue 1. Michel Der Zakarian a été sauvé par la qualité de son groupe et par ses individualités qui n’ont pas flanché dans le sprint final. Certes sa combativité et son expérience d’une lutte pour le maintien ont été précieuses, mais le contenu footballistique famélique et le manque d’idées dans le jeu ont failli être fatal. Je dirai même qu’au regard des scénarios des matchs de ces dernières semaines, il ne faut pas s’attendre à jouer autre chose que le maintien l’année prochaine. Il faut regarder les choses en face notre entraineur fait partie d’une catégorie d’entraineur qui peu à peu n’auront plus leurs place dans le football moderne. Sans que cela n’enlève rien à ce qu’il a accompli sous nos couleurs et ce que nous lui devons.

Des héros fatigués…

La saison passée, la clef du maintien avait grandement été les arrivées au mercato hivernal de Benjamin Lecote, Kiki Kouyate et Issiaga Sylla. Si le gardien a tenu son rang, les deux autres guerriers ont connu une année difficile. Tous les deux arrivés de leurs vacances fatigués physiquement voire blessés , ils n’ont jamais été dans le rythme et leurs départs à la CAN ne leur ont pas permis de retrouver pleinement leur rôle de leader dans l’équipe. Le latéral gauche qui semblait indiscutable s’est même fait chipper sa place par le jeune Mincarelli. Le géant malien a quand même bien redressé la barre en fin se saison retrouvant de la justesse quand son agressivité seule lui avait joué de nombreux tours jusque là.

Le Calme au milieu de la tempête.

On dit souvent que le capitaine se doit de sombrer avec son navire… et bien que cet adage n’illustre vraiment pas la saison de Teji Savanier. Lui qui par le passé dans la difficulté avait pu dégoupiller, abandonnant ses partenaires et fuyant par la même ses responsabilités. Cette année il a mené la barque pailladine à travers vents et marées, probablement moins clinquant que les années précédentes il a su être là quand on avait besoin de lui notamment en transformant des penaltys cruciaux dans la course au maintien. Le superbe joueur Téji est devenu cette saison « LE capitaine de la Paillade ». Il claquera même son plus beau but pour son dernier match faisant un pied de nez à sa venue polémique au Vélodrome la veille.

A demain!

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