Projet de jeu bancal et aucun plan B

Peu d’entre nous s’attendaient à grand chose de ce match et pour autant, tout le monde ressort déçu au vu la prestation offerte par nos Pailladins à Rennes.

Animé d’une frilosité assumée, Romain Pitau débarquait en Bretagne avec un schéma à cinq défenseurs. Si cela peut interroger, au vu du niveau et de la forme affichés par les défenseurs disponibles, la volonté du néo-coach pailladin de solidifier l’arrière-garde n’est pas ubuesque non plus. Même si ajouter un joueur dans le doute à un duo douteux ne parait pas spécialement pertinent.

Rapidement menés, puis breakés, les Héraultais n’ont pas réagi au cours du premier acte. Et il fut d’ores et déjà surprenant, au retour des vestiaires, de ne constater aucun changement dans les rangs orange et bleu. À peine plus fringants, les joueurs de Romain Pitau peinaient à bousculer des Rennais concentrés et appliqués. Pour autant, jamais le staff pailladin n’aura procédé à un changement tactique, pour tenter, même vainement, quelque chose.

Que ce soit la blessure d’Enzo Tchato, ou le troisième but des locaux, rien n’y a fait. Montpellier est venu à Rennes pour jouer en 5-3-2 et rien d’autre n’était prévu. Si la qualité du Stade Rennais n’est plus à débattre, le peu d’imagination du banc montpelliérain interroge alors que le MHSC enchaîne ce week-end un cinquième revers consécutif des plus inquiétants de par son contenu…