Qu’un pétard ne serve pas d’excuse !

Un match fade que ça soit dans l’attitude ou techniquement. C’est ce que nous a servi notre onze sur la pelouse de La Beaujoire cet après-midi. Après une trêve de 15 jours, marquée par la polémique de cet incident du pétard contre Clermont, nous avions hâte de mettre le sportif au centre des débats et du terrain. Finalement, on s’en serait peut-être passés après cette rencontre insipide dans un stade qui nous avait pourtant réussi la saison dernière. Contre un adversaire de son niveau, le MHSC n’est parvenu à s’exprimer que sur les accélérations de Mousa Tamari. Jouer à un contre onze, et ne prendre que deux buts, relèvera en soi d’un exploit. Ce jugement sera dur pour un Joris Chotard, encore une fois au four et au moulin, malgré son erreur sur le second but mais la défaillance défensive ou de l’ensemble des cadres ont été aujourd’hui indignes des attentes. À commencer par Jordan Ferri, creusant de plus en plus, on l’espère aujourd’hui, sa place sur le banc. Physiquement, les Pailladins ont ensuite lâché prise, un visage vraiment désolant et limite inquiétant.

Et qu’un pétard ne serve pas d’excuse. Attention à la terrible gueule de bois, mercredi soir, à quelques jours de la réception de Toulouse. Nouvelle opposition primordiale.