Romain Pitau a eu tout faux

Lundi dernier le MHSC a changé d’entraîneur. Dans la phrase précédente le mot important est « changé » et malheureusement du changement sur la pelouse de la Mosson hier après-midi nous n’en avons vu aucun.

Quand la composition est tombée un doute est survenu, et si nous évoluions en 5-3-2 avec Faitout Maouassa piston gauche et Stephy Mavididi en deuxième attaquant. Mais très vite nous avons pu nous apercevoir que Romain Pitau nous avait encore sorti un Dall’Ogliesque 4-2-3-1. Seul choix fort, la titularisation de Khalil Fayad en lieu et place de Joris Chotard. Et si le petit a fait un bon match, les problèmes de ce système sont restés les mêmes: Wahi esseulé, Savanier partout sauf au bon endroit et un milieu de terrain sous l’eau athlétiquement.

À la limite nous aurions pu digérer ce système si nous avions vu un réel changement d’état d’esprit de nos troupes. Mais à part 5 mn avant la mi-temps et un bloc un peu plus haut et agressif en seconde, rien à signaler. L’entraîneur fraîchement nommé avait déclaré:  » L’Esprit Paillade fait partie des choses que l’on va essayer de ré-inculquer « , force est de constater qu’il n’a pas réussi à faire passer son message notamment auprès de ses cadres Jordan Ferri et Téji Savanier étonnamment passifs à un moment charnière de la saison pailladine.

Son coaching en cours de match a été timide en se contentant de faire du poste pour poste. Certes Faitout Maouassa est sorti à la 55ème mais il était déjà dans le rouge physiquement. Il a moins bien géré l’expulsion que Laurent Blanc qui a su s’adapter tactiquement à cette situation. On peut aussi se demander si un Khazri voire un Leroy n’auraient pas apporté en fin de match un peu plus d’engagement et de grinta.

Restons prudent et rappelons-nous que nous jugeons un entraîneur qui vient de vivre son premier match dans l’élite, mais que de regrets face à aussi peu d’audace. Difficile dans ces conditions de voir en lui autre chose qu’un intérimaire, mais voyons à Rennes où l’équipe sera amputée de 4 ou 5 des titulaires d’aujourd’hui. Là des choix forts devront être faits.