Tanguy Coulibaly, le mal aimé décisif

Enfin, pourrait-on dire. Enfin, Tanguy Coulibaly a retrouvé le chemin des filets, muet depuis la 11e journée et ce but inscrit en fin de match contre Brest à La Mosson. Buteur face à l’OL, l’ailier pailladin s’est vu récompenser de sa récente et relative bonne forme.

Car oui, au MHSC, tout est relatif. Mais si l’on veut se concentrer sur le positif, notre regard va légitimement se poser sur Tanguy Coulibaly. Rescapé d’un mercato qui aurait dû le voir quitter le navire, l’ancien titi parisien s’est vu finalement signifier que la porte de sortie, finalement, s’était refermée après le départ de Mousa Tamari, celui-ci faisant suite aux transferts d’Arnaud Nordin et Akor Adams. Le trio, remplacé par les seuls Andy Delort – à court de forme – et Nicolas Pays – en provenance de N2, a laissé un immense vide et les recrues, au même titre que Tanguy Coulibaly, sont chargés de le combler.

La tâche n’est pas aisée, et on risque de regretter les partants encore un moment. Toujours est-il que l’ancien de Stuttgart est celui qui, aujourd’hui, présente le plus de garanties sur le front de l’attaque. Inquiétant ? Peut-être. Réaliste ? Assurément. Volontaire bien que brouillon, persévérant bien qu’insuffisant, Tanguy Coulibaly, en dépit d’une attitude nonchalante qui lui colle à la peau, fait partie des rares satisfactions du moment. Seul, il ne maintiendra pas le MHSC, autant qu’il ne portera pas le secteur offensif à lui seul et c’est ainsi que l’inquiétude concernant la relégation reste incommensurable. Mais son attitude, face à Lyon, fait de lui une rare raison d’espérer, sur un malentendu, l’ivresse d’un but.