
Une défaite signée Michel Der Zakarian
Nous ne nous attendions à rien et nous avons quand même été déçus. Nous avions écrit il y a quelques semaines que Michel Der Zakarian avait changé, nous nous étions trompés. Il aurait été trop simple après cette rencontre de cibler, comme toujours, les joueurs pour leur manque d’envie et de détermination mais à la simple lecture du onze de départ, le message était déjà clair : Pailladins, préparez-vous à souffrir. Une tactique qui aurait peut-être marché à domicile pour aller chercher un 0-0, comme on sait si bien le faire, mais qui a forcément ses limites quand on se déplace au Roazhon Park. 3 minutes, c’est le temps qu’a duré le plan de Michel Der Zakarian et encore, l’ouverture du score aurait pu arriver encore plus tôt sans un retour de Sagnan.
Avec uniquement deux joueurs que l’on pourra considérer comme offensifs de métier, Wahbi Khazri et Tanguy Coulibaly, il ne fallait pas s’attendre à grand-chose. Et hormis la fin de première mi-temps, c’est bien à sens unique qu’a été ce match. En conférence de presse, le génie arménien insistait sur sa volonté d’utiliser les couloirs mais difficile d’atteindre cet objectif en titularisant Khalil Fayad dans ce rôle. Au retour des vestiaires, sur une mauvaise appréciation d’abord, et un mauvais tacle ensuite, Mincarelli n’aidait pas son équipe. Menés 2-0, les Pailladins allaient forcément se découvrir pour attaquer. Un principe qui n’est clairement pas dans notre ADN cette saison. Les changements, bien pensés il faut le souligner, et les entrés d’Hefti, Ferri et Karamoh offraient par ailleurs un boost supplémentaire. Montpellier réduisait alors la marque, la preuve malgré tout que vouloir aller de l’avant est une tactique qui peut marcher. Trop tard pour ramener le moindre point mais avec le sentiment qu’avec d’autres intentions dès le départ, le sort du match aurait pu être quand même différent. Surtout avec cette défense rennaise peu sûre d’elle.
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