Michel Der Zakarian et Mamadou Sakho en sont venus aux mains
Terrible information rapportée tardivement dans les colonnes de L’Équipe et dont le MHSC se serait bien passé à quelques heures des sanctions de la Commission de Discipline.
Alors qu’un jeu sous forme d’opposition devait mettre un terme à l’entraînement de mardi après-midi, Mamadou Sakho a quitté le terrain après qu’une faute n’a pas été sifflée en sa faveur. De retour aux vestiaires, son entraîneur, Michel Der Zakarian, lui aurait alors fait remarquer que la séance n’était pas à la carte.
L’ancien du PSG pour sa défense lui répondant qu’il n’avait pas été du style à faire des vagues, ce à quoi le coach montpelliérain aurait rétorqué par une remarque désobligeante. Dans un tweet, Mohamed Toubache-Ter précise ce dernier élément avec les propos suivants: « Mamad, tu es une pleureuse« .
Mamadou Sakho aurait alors dégoupillé, attrapant son entraîneur par le col avant de le projeter au sol, devant témoins qui corroboraient hier soir l’information notamment auprès de France Bleu Hérault. Sous le choc, plusieurs joueurs se seraient alors interposés entre les deux hommes afin que la situation ne s’envenime plus encore. D’abord éberlué, Michel Der Zakarian serait alors entré dans une colère noire, frappant portes et murs sur son chemin.
Mamadou Sakho, sous contrat jusqu’en juin 2024, risque bien entendu le licenciement pour faute grave. D’après les différents médias, le MHSC pourrait se séparer ainsi de l’ancien Parisien si les faits, ainsi que sa responsabilité, peuvent être clairement établis. Dépeint comme professionnel à l’entraînement, proche de David Bechkoura qu’il a connu au PSG ou d’autres joueurs, Mamadou Sakho ne dispose pas que de soutiens au sein du vestiaire. Son attitude, jugée par certains comme en inadéquation avec les valeurs du club et son rendement sont notamment critiqués d’après Bertrand Queneutte.
Alors que la séance d’entraînement de ce matin, prévue à 10h, devrait drainer beaucoup de jeunes supporters dès 9h, Mamadou Sakho devrait, toujours d’après FBH, en être dispensé.
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