Nicolas Pays a eu les derniers mots positifs de Jean-Louis Gasset

Hier soir, sans suprise, nous avons appris l’accord commun entre Jean-Louis Gasset et le Montpellier Hérault pour tourner la page de ce terrible échec. En conférence de presse, notamment auprès du Midi Libre, après la défaite contre Le Havre, finalement celle de trop à ce marasme, l’ancien entraineur Pailladin affirmait ne pas ressentir de colère à l’issue de ses joueurs:

Non, non, ce ne sont pas des mauvais petits. Je vous garantis. Mais quelquefois le costard, il est trop grand. Il faut savoir toujours trouver son niveau dans la vie. Et surtout, il faut avoir faim de monter des escaliers, toujours. Le jour où vous dites, je suis en gare, vous pouvez vous arrêter. Le jour où vous mettez votre voiture au point mort, vous pouvez vous arrêter. Il y a toujours une étape dans la vie. C’est ma philosophie de la vie. C’est de dire, il y a toujours quelque chose à faire.

Je n’y suis pas arrivé pendant cinq mois. J’ai essayé, en donnant des exemples de joueurs qu’ils connaissaient, qu’ils voient à la télé, avec qui ils ont joué, de dire, voilà ce qu’il faut faire. Voilà la feuille de route. Le football ne s’arrête pas à 32, 33 ans. Il y a des gens qui jouent à 38 ans parce qu’ils sont opérationnels. Parce qu’ils font les efforts. Nous, on ne fait plus les efforts.

Pour son ultime réponse, il tenait des propos élogieux à l’égard d’un petit dernier, Nicolas Pays, arrivé cet hiver du Puy et qui aura forcément une belle carte à jouer la saison prochaine:

« C’est le coup de cœur du match contre Le Puy, un petit qui m’a fait voir un pied gauche, des dribbles. Il n’a pas encore le rythme de la Ligue 1. Il aurait dû sortir au bout de peut-être 60 minutes. Mais c’est un petit rayon de soleil dans cette morosité. »