
Luna Nørgaard Gevitz, nouvelle recrue montpelliéraine
Cela faisait plus d’un mois et demi que le MHSC féminin n’avait pas accueilli de nouvelle recrue, mais force est constater que, malgré cette accalmie, le club n’avait pas pour autant fini de prospecter pour s’améliorer. L’officialisation aujourd’hui de l’arrivée de Luna Nørgaard Gevitz, défenseuse centrale de métier, vient ainsi renforcer un secteur de jeu qui n’a pas été des plus rassurants sur les deux premiers matchs de prépa (défaites 4-1 et 6-0 contre l’Ajax et le Barça).
En débarquant à Grammont, cette joueuse danoise de 28 ans, retrouve ainsi un environnement qu’elle a déjà côtoyé il y a tout juste 10 ans, lors de l’exercice 2012/13, en parallèle de ses études à Montpellier. Elle avait alors remporté le championnat de France U19 avec le MHSC, avant de regagner son pays natal.
S’en est suivi 6 années passées au sein du Fortuna Hjørring, poids lourd du football féminin danois avec lequel elle a notamment remporté trois titres de championne (2014, 2016 et 2018); puis deux saisons en D1 française avec l’En Avant Guingamp (2019/21). Ces derniers mois, elle a évolué en Suède du côté du BK Häcken, où elle a su s’imposer comme un vraie cadre, s’y voyant notamment confier le capitanat à l’orée la saison 2022. C’est d’ailleurs une joueuse en jambes que Yannick Chandioux et son staff devraient accueillir, puisqu’elle arrive non seulement d’un championnat scandinave qui bat son plein durant l’été, mais qu’elle a également fait partie de la sélection danoise lors du dernier Euro (où elle n’était néanmoins pas titulaire).
Johanna Elsig ne semblant pas être opérationnelle pour le moment, il n’est pas impossible que Gevitz reprenne le rôle qui lui avait été confié à l’entame de la saison dernière : celui d’une tour de contrôle, physique et expérimentée, encadrant des partenaires plus jeunes qu’elle en défense. Une association avec Océane Deslandes et Maëlle Lakrar, dans une charnière à trois, est fort possible.
L’effectif 2022/23 du Montpellier Hérault semble en tout cas prendre forme. Une dernière arrivée n’est toutefois pas à exclure, avec un secteur offensif qui semble encore trop peu pourvu. Actuellement, Yannick Chandioux ne peut en effet compter que sur quatre attaquantes de métier (Robert, Mondésir, Petermann et Mbakem-Niaro) et utilise déjà trois d’entre elles régulièrement dans son 11 de départ. Le renfort d’une joueuse supplémentaire, capable d’évoluer à l’aile, soulagerait probablement le technicien bourguignon.
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