
Mamadou Sakho, son choc à la tête lance un débat sur l’efficacité du protocole établi
Ce matin, L’Équipe consacre une page à Mamadou Sakho et à son choc à la tête subi lors de MHSC-Auxerre. Avant tout, les nouvelles sont rassurantes. Si le défenseur pailladin n’était pas présent à la reprise de l’entraînement, cela n’est pas dû à une commotion cérébrale mais à une micro-fracture du nez. Si un doute avait été émis sur le sujet par l’un des médecins du club, l’ancien Parisien aurait dû consulter un des experts approuvés par le FFF. À la lecture de ces lignes, cela n’est pas le cas.
Malgré tout, la situation rencontrée dimanche après-midi au Stade de la Mosson lance un débat sur l’efficacité du protocole établi en cas de suspicion de commotion cérébrale. Un des auteurs de celui-ci rapporte dans un premier temps que le Montpellier Hérault l’a parfaitement respecté pour Mamadou Sakho. Notamment par le biais d’Olivier Megel, kiné du club et compétent dans ce type de situation. Il y a peu, il était exigé que ce protocole soit réalisé par un médecin, ce point a récemment changé et a élargi la compétence à un membre du staff médical.
Olivier Megel a notamment dû faire passer quelques tests précis à l’international français et lui poser quelques questions, durant trois minutes (temps défini par des règles internationales) pour s’assurer qu’il ne souffrait pas d’une commotion. À la suite, il donne son feu vert ou non à l’arbitre, et ce dernier le suit ou non. Le joueur ne doit en aucun cas se prononcer sur sa situation. Ce dernier point nous interpellera malgré tout puisque Olivier Dall’Oglio déclarera en conférence de presse que Sakho ne souhaitait pas être remplacé. C’est la manière dont ce diagnostic est établi, qui est remis en question à ce jour.
Pour conclure, l’article du quotidien sportif ouvre la possibilité de suivre le protocole plus strict mis en place au rugby. Le staff médical a au moins 10 minutes pour établir son diagnostic, pendant ce temps, le joueur peut être remplacé temporairement. Il sera difficile d’acter que le choc subi par le numéro 75 héraultais a eu un impact sur la suite de sa rencontre et notamment sur le pénalty provoqué mais avec un règlement de ce type, de nombreux risques auraient été évités, sportifs et médicaux.
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