Le dessin du jour

Dans les colonnes du Midi Libre, cette image a fait sourire, grincer des dents… ou soupirer. La caricature signée Dadou, bien connu des supporters montpelliérains, oppose deux époques, deux ambiances, deux crêtes.

Il fut un temps où la crête orange et bleue incarnait l’essence même du MHSC : insolent, populaire, et terriblement attachant. En 2012, Louis Nicollin, figure emblématique du club et amoureux fou du ballon rond, avait promis de se teindre les cheveux en orange et bleu si Montpellier devenait champion de France. Promesse tenue, image restée dans les mémoires : une crête flamboyante, à l’image d’un club qui venait de réaliser l’un des plus grands exploits du football français.

Mais aujourd’hui ? Cette même crête semble faire grincer des dents. Sur X, l’illustration signée Dadou, pour le journal MidiLibre, illustre parfaitement ce contraste cruel entre deux époques . D’un côté, un Loulou hilare, crête orange marquée “2012” sur la tête, entouré d’étoiles, symbole de la fierté éternelle. De l’autre, Falaye Sacko, affublé d’une crête ridicule marquée “2025”, tirant une grimace à faire pleurer.

Le message est clair : ce qui fut un emblème de gloire est devenu, à certains yeux, le reflet d’une époque moins glorieuse. Une équipe en difficulté, des prestations indigestes, et un public qui oscille entre colère et résignation.

Dadou, à travers son dessin, pose la bonne question : la crête est-elle encore un emblème pailladin… ou un camouflage malheureux pour une équipe qui peine à convaincre ?

À méditer. Et à corriger sur le terrain.