
Un turnover toujours plus discret et tardif
On le sait, Michel Der Zakarian et son staff ne sont pas vraiment adeptes du turnover. Pour le dernier match de préparation, à Mayence, ils l’ont encore prouvé en ne procédant qu’à un seul changement à la 86e, si l’on omet le remplacement de Modibo Sagnan par Falaye Sacko en tout début de rencontre en raison de la blessure de l’international Malien.
En préambule de ce dernier galop d’essai, le Midi Libre rapportait que la rencontre en Allemagne serait utilisée comme une répétition d’envergure avant l’ouverture du championnat. C’est pour cette raison d’ailleurs que le jeune défenseur Craig Mamilo et Wahbi Khazri étaient exemptés du déplacement puisque suspendus pour la réception de Strasbourg. Mais il y a-t-il eu du changement concernant le nombre de remplacements autorisés en Ligue 1 dont nous ignorons la teneur ?
Aux dernières nouvelles, il sera toujours possible d’effectuer 5 remplacements répartis sur 3 phases de changements. Pas sûr que Michel Der Zakarian s’en serve, bien entendu. Mais tout de même, l’attentisme du staff héraultais sur ce volet à Mayence laisse pantois, d’autant que le MHSC doit s’attendre à des pertes en cette fin de mercato et que, plus tôt il donnera du temps de jeu aux potentiels remplaçants, mieux ce sera. On pense notamment à Gabriel Barès, seul milieu de terrain défensif dans l’effectif actuel du génie arménien, entré en jeu en toute fin de match.

Mais on peut également évoquer Othmane Maamma. Révélation de la fin de saison dernière, le jeune Franco-Marocain s’est montré en vue sur ses sorties estivales. Pourtant, le virevoltant ailier est resté sur le banc. Mousa Tamari et Arnaud Nordin ne furent pourtant pas irrésistibles, particulièrement le Jordanien, et un voire deux de ces joueurs risquent de changer d’air d’ici la clôture du mercato. Idem pour Tanguy Coulibaly, lui aussi promis à plus de temps de jeu au gré des transferts sortants éventuels du MHSC.
Une gestion ainsi difficilement lisible pour les observateurs lambdas que nous sommes. Et de quoi nourrir, encore et toujours, nos inquiétudes.
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