Michel Der Zakarian aura au moins essayé

0,92xG contre 0,32 à la mi-temps. 0 but contre 3 pour l’OGC Nice. 2,51xG contre 1,68 à la fin du match. 1 but contre 4 pour l’OGC Nice.

La preuve que tout n’est pas si simple dans le football et que les statistiques ont elles aussi leurs limites. Nous avions pris la plume après la rencontre de Rennes pour pointer du doigt la stratégie trop défensive de Michel Der Zakarian au coup d’envoi. Contre Nice, le coach pailladin a radicalement changé son fusil d’épaule. Sans succès et peut-être pire encore.

Le mal est grand et on se demandera aujourd’hui comment on pourra se sortir de cette terrible spirale. Les idées tactiques pouvant d’ailleurs paraître au second plan à présent. Le coach pailladin avait donc pris le parti de mettre du monde devant et de se donner les moyens de scorer contre une équipe solide défensivement. Si les Pailladins, en première mi-temps, ont longtemps eu le pied sur le ballon en se créant des situations sans parvenir à les transformer en occasions, ce sont bien les Aiglons qui ont su se montrer efficaces pour plier ce 8ème de finale en une dizaine de minutes. L’absence d’un numéro 9 et d’un joueur capable de conclure se faisant forcément ressentir, à l’image de la tentative de Wahbi Khazri, après une belle combinaison avec Karamoh, terminant sur la barre. La deuxième mi-temps, marquée notamment par la sortie de Téji Savanier sur blessure, n’était qu’une fin de représentation pour donner aux spectateurs le sentiment d’en avoir plus ou moins pour leur argent.

Le mal est-il trop profond pour qu’un remède existe à la position actuelle du MHSC ? Le pessimisme prendra encore quelques jours de repos dans nos lignes, en espérant que face à Lyon, il ne soit plus question de produire du contenu mais bien d’obtenir un résultat. Le génie arménien n’est clairement pas l’unique fautif à ce que nous traversons mais il aura besoin d’un appui hiérarchique pour se tirer de la terrible conclusion qui nous guette.