Hugo Guillemet (L’Equipe), une ode à l’amour pour Téji Savanier

Si il ne fait pas de doutes que Téji Savanier va faire ses adieux au Montpellier Hérault à la fin de la saison, il y a fort à parier également qu’il fera ses adieux également à la Ligue 1. Dans L’Equipe, l’un de ses plus grands défenseurs et admirateurs, Hugo Guillemet, le remerciait pour le footballeur qu’il était et pour son apport au championnat français.

Le point de départ du billet, la posture du milieu de terrain du MHSC au Stade Vélodrome, samedi soir: “À le voir les yeux enflés sur le banc montpelliérain, la mine renfrognée et la passion éteinte, les émotions sont remontées en même temps que les souvenirs, dans une vague de nostalgie qui a tout emporté parmi ceux qui l’ont tant aimé.”

Photo by Alexandre DimouAlexpressIcon Sport

Le journaliste de L’Equipe rappelle les premiers pas de Savanier à la Cité Gély: “Dans les matches de parkings, les grands cousins ne laissaient aucun répit à ce petit prodige plus fort que tout le monde, et il rentrait parfois en sang chez sa mère, mais il y retournait toujours le lendemain, jusqu’à la nuit.”

Dans son article, Hugo Guillemet rappelle aussi le rayonnement qu’a pu connaitre le Pailladin dans l’élite avant un déclin certain mais aussi quelques caractéristiques qui un temps ont fait son charme: “Il n’a jamais eu de tablettes aux abdos, mais cela ne l’empêchait pas de distribuer les chocolats, surtout quand un soleil de plomb écrasait la Mosson, au mois d’août, et que lui vivait encore dans le bungalow des vacances, au camping de Palavas-les-Flots. Le barbecue digéré, il arrivait au stade avec son pote Andy dans un vieux Scénic délabré, par superstition, la teinture blonde qui lui allait bien au bronzage. Puis il enflammait la Paillade, sous 38 degrés, en mâchant son chewing-gum.”

La conclusion du journaliste est assez terrible pour un joueur, un club mais également un certain style du football: “Cette semaine, les dirigeants du MHSC ont annoncé à Téji qu’ils ne voudraient plus de lui, en Ligue 2. La Paillade est un club familial qui se meurt, mais le crépuscule de ce joueur pas ordinaire symbolise aussi une mort douloureuse, celle d’une certaine idée du foot, désormais fantasmée. Alors merci de nous avoir fait vibrer, Téji Savanier.

Un point de vue à lire en intégralité en cliquant-ici.

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