Maintien, derrière ça accélère (un peu)

On l’oublie, tant cette saison sur le terrain Montpellier a souvent affiché un visage de relégable, mais le MHSC n’a jamais été dans la zone rouge. Au pire de la crise, les Héraultais ont pointé à 15e place (pendant trois journées), soit deux rangs devant le premier relégable. Pourtant, entre la victoire contre Strasbourg lors de la 8e journée et le match nul contre Reims lors de la 15e journée Montpellier n’a grappillé que deux petits points.

Si ce rythme de cancre n’a pas été sanctionné par une place de relégable, c’est en partie parce que Montpellier a su gagner quelques matchs importants malgré un contenu pauvre dans le jeu (Troyes, Ajaccio ou Strasbourg) mais surtout parce que nos concurrents étaient aussi totalement à l’arrêt. Strasbourg a enchaîné quatre défaites entre la 15e et la 19e journée, Auxerre cinq revers entre la 19e et la 24e journée, Ajaccio a cumulé sept défaites pour deux victoires (aller et retour contre Angers) entre la 16e et la 24e journée. Bref, heureusement qu’en bas de tableau nous ne sommes pas tombés sur une année très compétitive.

D’ailleurs, on peut se féliciter du timing parfait du retour des bons résultats de l’équipe de Michel Der Zakarian (2 victoires, 1 nul sur les trois derniers matchs), parce que derrière ça va mieux. En tout cas, pour Strasbourg (2 victoires, 1 nul, 1 défaite sur les quatre derniers matchs) et Auxerre (qui reste sur deux victoires consécutives face à des équipes du Top 10). On pourrait même presque ajouter Ajaccio qui s’est rassuré en gagnant contre Troyes. D’un autre côté, Brest et Troyes qui avaient passé une bonne partie de la saison à l’extérieur de la zone de relégation semblent sombrer. Un jeu des chaises musicales qui ne fait pas tant les affaires du MHSC : avant les rencontres du week-end dernier, les hommes de Michel Der Zakarian comptaient 7 points d’avance sur le premier relégable (Troyes). À l’issue de cette 25e journée et malgré un bon résultat face à Lens, Montpellier ne devance le nouveau 17e, Ajaccio, que de 6 longueurs.

Morale de l’histoire : on ne pourra peut-être plus compter sur les défaillances de nos adversaires directs à la course au maintien comme en début de saison. Se croire maintenu car l’on dispose d’une avance confortable serait alors une grosse erreur.

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