B. Psaume: « La composition nous a surpris »

Dans 100% Paillade, lundi soir, Bertrand Queneutte interrogeait son consultant, Benjamin Psaume, au sujet du 11 de départ aligné par Olivier Dall’Oglio pour la réception du Stade Rennais:

« Au moment de la composition, nous étions surpris. On reçoit Rennes, qui est un gros, et on se veut peut-être trop offensif pour ce match. On aurait pu penser revoir Junior Sambia sur le côté à la place de Valère Germain, pour bloquer un peu plus le couloir mais je ne vais pas critiquer totalement car ce choix a aussi permis à Wahi d’être moins esseulé. Valère a joué dans un rôle hybride où il prenait l’axe quand on avait le ballon et quand on le perdait, il tentait de bloquer le couloir. Personnellement, j’aurais pensé voir une équipe plus offensive lors du déplacement à Lorient que contre Rennes. Les 20 premières minutes ont prouvé qu’on a vraiment eu du mal. […] Pour moi, quand on est au complet, Valère Germain ne figure plus dans le 11 de départ, on voit que Olivier Dall’Oglio cherche la formule pour pallier l’absence de Mavididi. On a eu Mollet, Sambia, Germain, Gioacchini… D’ailleurs pour ce dernier, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, et je suis assez surpris car le coach nous disait que ce qu’il montrait à l’entraînement était intéressant et là, ça fait deux matchs qu’il ne rentre pas. Makouana lui est préféré. Surtout que quand on était mené, je m’attendais à le voir rentrer pour amener du peps mais non… »

Un auditeur se voulait critique à l’égard de Florent Mollet. Benjamin Psaume prenait la parole pour défendre le milieu offensif pailladin:

« Depuis le début de saison, statistiques à l’appui, Florent Mollet est le joueur qui court le plus. Il se fait violence en défendant. Maintenant, il est vrai qu’offensivement, on attend plus même si contre Rennes, il a été intéressant dans la conservation du ballon. Mais son investissement défensif fait qu’en fin de match, il est exténué. Il fait peut-être trop d’efforts à l’image d’un Téji. »

En parlant de fatigue mais aussi de turnover, il évoque l’exemple de Joris Chotard qui a plus de mal actuellement, notamment physiquement:

« Il n’arrête pas de jouer, il joue depuis le début de saison et on voit à présent qu’il n’a plus de jus. On ne peut pas lui en vouloir car il vit sa première saison complète, il joue 90 minutes de chaque match… C’est normal qu’en février, il commence à tirer la langue. On n’a jamais pu le faire tourner, on a Léo Leroy mais n’est-il pas trop tendre ? Surtout pour un match face à Rennes. »

Bertrand Queneutte, sur ce dernier point, évoquait le statut habituellement peu frileux d’Olivier Dall’Oglio à lancer des jeunes et que si Léo Leroy n’avait pas eu plus de temps de jeu jusqu’à présent, c’est peut-être aussi parce que le coach pailladin ne le sent pas prêt.