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Il est temps de passer à l’animation offensive
Grâce au suivi qu’a pu nous offrir le Midi Libre de ces dernières semaines de préparation, nous avons pu apprendre que le Montpellier Hérault n’avait pas encore pleinement débuté le chapitre des notions tactiques pour cette nouvelle saison. Et même si Olivier Dall’Oglio espérait voir une progression par rapport au match de Rodez, cela ne s’est pas vu face à l’Espanyol Barcelone.
La priorité du coach pailladin est claire: « L’objectif en ce début de saison est d’être beaucoup plus fort et résistant défensivement« . Et sur la première mi-temps face au club de Liga, alors qu’une défense type était presque alignée, ODO pouvait avoir certaines garanties. Sans cette faute de Joris Chotard à l’entrée de la surface juste avant la pause, le MHSC rentrait au vestiaire avec un compteur vierge. Si Pedro Mendes doit retrouver ses sensations, la charnière à trois têtes s’est montrée solide et n’a jamais vraiment inquiétée. Hormis quelques sorties aériennes, Dimitry Bertaud a d’ailleurs passé 45 minutes assez tranquilles.
Pour l’aspect offensif, c’est une autre histoire. Sur toute la rencontre, les rares opportunités héraultaises ont reposé sur des passes en profondeur. En première mi-temps, Khalil Fayad s’est transformé à deux reprises en rampe de lancement pour Mavididi, quand en seconde mi-temps, on garde en mémoire le long ballon de Jordan Ferri pour Béni Makouana. Ce dernier passant d’ailleurs devant son défenseur mais manquait largement le cadre sur sa frappe. Comme la saison précédente, le staff pailladin mise sur la profondeur de ses attaquants et ces quelques tentatives en sont la preuve. L’idée est forcément bonne quand on connaît la qualité technique de nos milieux de terrain et la vitesse des offensifs mais attention à ne pas être trop prévisible. Samedi, si l’exécution fut bonne, quantitativement, il en faudra plus pour espérer faire trembler les filets adverses.
Après trois semaines de pré-saison marquées par une charge physique importante, Arnaud Souquet la déclarant d’ailleurs supérieure à l’été précédent, le jeu doit prendre le dessus. Cela tombe bien, c’est ce qui est prévu au programme des prochains jours. Les latéraux sont nouveaux, Montpellier compte également deux attaquants supplémentaires, il est normal que les automatismes ne soient pas encore formés. Privilégier le 3-5-2 oblige les joueurs à utiliser la largeur du terrain, cela a été tenté à quelques reprises samedi également mais les résultats n’étaient pas concluants. Avec les deux rencontres qui arrivent, mercredi face à Clermont et samedi contre le TFC, les Pailladins devront montrer un tout autre visage pour nous rassurer mais surtout se rassurer eux-mêmes. Place au travail et à la multiplication des combinaisons pour ajouter à la condition physique une jolie palette tactique.
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