Sylvain (Butte Paillade): « On a demandé à voir Savanier et Romain Pitau pour s’expliquer »

Sylvain, porte-parole de la Butte Paillade, était au micro de France Bleu Hérault lundi soir dans 100% Paillade. Il a notamment évoqué l’échange en fin de match avec Téji Savanier. Il a également rapporté l’avis de nombreux supporters du MHSC : les choses doivent changer et pour cela, il faut se bouger.

« On attendait beaucoup de l’éviction de l’ancien entraîneur. Il n’y a pas eu l’électrochoc attendu. On sent que le mal est plus profond.

Téji Savanier, c’est juste le capitaine de l’équipe, il faut bien parler à quelqu’un. À la fin d’un match, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour s’expliquer. Tout le monde est chaud bouillant, cela fuse dans tous les sens. On leur a dit qu’il fallait qu’ils se bougent parce qu’on a l’impression d’avoir des enfants gâtés devant nous. On a été patients car on marche main dans la main avec le club depuis des années et avec Laurent Nicollin. C’était son idée cet entraîneur. C’est son club, c’est lui qui tient les rênes, qui met son argent. Il faut le respecter. On avait préparé quelque chose qui finalement n’a pas eu lieu parce qu’il a fait ce qu’il fallait. J’espère que Romain Pitau fera de son mieux. Ce n’est pas un problème tactique, c’est un problème de meneur d’hommes. Il faut aussi que les leaders techniques jouent leur rôle.

On a demandé à le voir ainsi que le nouvel entraîneur et s’expliquer. Nous ne sommes pas des experts du football mais à un moment, le stade était bien rempli, les gens paient leur abonnement et ont le droit d’avoir des explications. Si c’est Jean-Paul de la tribune Gévaudan qui fait un message, cela aura moins de poids que si cela vient des Ultras. Il faut qu’on soit le porte-parole des supporters et c’est pour cela qu’on a demandé à le voir.

Péril dans la demeure non. Il y a eu des années bien pires. Quand les joueurs sont concentrés, du jeu est produit. Là, ce n’est pas le cas. Il y a quand même du fond de jeu et de bons joueurs. Il faut juste qu’ils se réveillent et qu’ils portent leurs couilles. Revenir de déplacements avec la moitié de l’équipe parce que plein sont allés en boîte de nuit, ça suffit ! Ils ont le droit de sortir mais ils ne doivent pas oublier qu’ils sont joueurs de football professionnels. Il faut taper du poing sur la table et leur rappeler les valeurs du club. C’est la Paillade, c’est un petit club et si tu n’es pas content tu pars mais quand tu portes le maillot, tu le mouilles. Ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Savanier et Cozza, formés au club, doivent prendre la main et faire en sorte que tout le groupe se remue.«