Joris Chotard: « Je ne suis fermé à aucun championnat ! »

En entretien auprès de So Foot, Joris Chotard revenait sur son possible départ de l’Hérault cet été. Si nous savions qu’il ne souhaitait pas quitter le MHSC en laissant le club en difficultés, il avait également l’intention de s’y imposer totalement:

« J’avais l’ambition de partir en m’étant imposé dans cette équipe, en étant un titulaire indiscutable, en ayant une certaine expérience et ce statut de joueur confirmé de Ligue 1 en enchaînant les rencontres. Je n’aime pas ce terme, mais je voulais être un cadre dans le club avant de partir. Je voulais prouver ici avant de partir ailleurs. Et en ce qui concerne cette saison, je ne souhaitais pas partir avant la fin, car je voulais aider le club à se maintenir. »

Jusqu’à présent, deux rumeurs sont arrivées à nos oreilles, la première concernait la Bundesliga avec le Borussia Mönchengladbach et la seconde, plus récente, le Stade Rennais. Pour autant, c’est bien d’Espagne que rêvait Joris Chotard plus jeune:

« Quand j’étais petit, je regardais beaucoup la Liga, car c’était l’époque du grand Barça de Guardiola. Cela m’a éduqué à ce championnat, mais je ne regardais pas que l’Espagne. Je me souviens que je fouillais dans tous les pays pour toujours trouver un match à regarder. Je ne suis fermé à aucun championnat ! »

Quoiqu’il en soit, un départ de Montpellier bousculera forcément sa vie et ses habitudes après tant d’années passées du côté de Grammont :

« Forcément, il y a beaucoup de joueurs et d’habitudes qui changeraient, et cela me ferait bizarre… Avec le coach Der Zakarian, ça n’a pas changé depuis le début, chacun sait ce que l’autre attend de lui. Depuis son retour, il m’a beaucoup apporté sur le fait d’essayer de jouer le plus possible vers l’avant. Après, j’exagère, mais partir tout court d’ici, cela me ferait bizarre, car ça fait un peu moins de dix ans que je suis ici. Ma famille habite à 1h30 de route environ. Le jour où je partirai, cela sera compliqué, car je n’ai connu que Montpellier. Ici, je connais tout le monde. Alors, arriver dans un environnement où je ne connais personne… Cela ne sera pas facile, ce sera très particulier. Ce sera compliqué aussi pour mes parents de voir leur fils partir peut-être très, très loin. »