Joris Chotard, la tête ailleurs… Mais où ?
Attendu comme le régulateur au milieu de terrain durant sa blessure, Joris Chotard avait réalisé une fin d’année 2024 porteuse d’espoir, à la hauteur du talent qu’on lui connaît et de ce rôle qu’il peut tenir. Depuis le début d’année, en revanche, c’est beaucoup plus compliqué pour l’international olympique français.
Déjà inconstant en début de saison avant sa blessure, après des Jeux olympiques de Paris pourtant convaincants, Joris Chotard semble à nouveau perturbé par le mercato. Érigée en priorité absolue, cette fenêtre d’échange de joueur parait compliquée à gérer, que ce soit pour le Montpellier Hérault, à l’écoute de toutes les opportunités de vente, que pour le joueur, conscient du besoin de son club formateur de devoir rentrer des liquidités.
L’an passé, à pareille époque, Joris Chotard avait d’ailleurs refusé d’entendre parler d’un départ, déterminé à aider son club de toujours à accrocher le maintien. La vente hivernale de Maxime Estève, salvatrice, avait rapidement clos le débat avec, en ligne de mire, un départ à l’été 2024. Malheureusement, et malgré des intérêts venus d’Allemagne, le MHSC n’a jamais pu trouver une porte de sortie convenable à son milieu de terrain. Le joueur est resté chez lui, a pu se soigner correctement avant de revenir en forme en fin d’année donc.
Mais les joies dans l’Hérault sont toujours de courte durée et avec l’ouverture du mercato hivernal, Joris Chotard est retombé dans ses travers. Neutre, pour ne pas dire invisible, le Pailladin de 23 ans n’a plus d’emprise au milieu de terrain, pourtant renforcé par un Bećir Omeragić consacré aux tâches défensives devant lui permettre d’exprimer mieux encore ses qualités techniques que nous ne voyons que trop rarement depuis quelques semaines désormais.
Impacté peut-être inconsciemment, Joris Chotard a le devoir de se ressaisir. Alors qu’après la défaite face à Lens, le joueur assurait auprès du Midi Libre qu’il serait concentré jusqu’à la fin de saison « si » il restait, il en va de l’avenir du MHSC de pouvoir compter sur lui dans cette lutte pour un maintien de plus en plus hypothétique. Mais cela influera forcément son avenir personnel également. À l’été 2025, si Joris Chotard est encore là, il sera à nouveau sur le quai des départs. Cette fois, le train passera pour sûr, mais à lui de savoir dans quelle gare il souhaite débarquer.
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