Laurent Nicollin: « Bruno Carotti fait de l’excellent travail avec la cellule de recrutement »

Lors de son entretien auprès du Midi Libre, Laurent Nicollin est revenu sur le départ manqué, non pas à une reprise mais à deux, de Joris Chotard:

« Il y a les offres et les demandes. Quand tu n’as qu’un club, c’est compliqué de faire monter la sauce. Cet été, on a demandé un montant et on n’avait pas celui estimé, tout simplement. Quand on demande 8 ou 9 M€ et qu’on n’a que 6 M€, on dit non. Et il n’y a pas eu de retour. Cet hiver, J’ai prévenu l’agent de Joris le vendredi : « Attention, on va avoir une offre de Rennes pour Tamari ». En gros, ça voulait dire que le premier club qui dégaine, le joueur partira. Dans la mesure où c’était calé pour Mousa le samedi, il n’y avait absolument aucun intérêt lundi de vendre Joris. Car j’avais plus ou moins équilibré le budget. Je n’allais pas vendre un international espoir pour me faire plaisir et brader un de mes meilleurs joueurs. Au montant proposé par le stade de Reims, que je respecte beaucoup. Il n’y a pas d’histoire de téléphone fermé, de ski, etc. C’est très simple, c’est juste une logique économique. »

Joris Chotard, c’est aussi cette histoire avec Bruno Carotti et la stratégie du directeur sportif de demander plus à Wolfsburg lors des dernières heures du mercato estival. Bruno Carotti qui recevait le soutien de son président dans les colonnes du quotidien régional:

« Bruno fait de l’excellent travail avec la cellule de recrutement et on l’a vu. Si chaque année, il me trouve un joueur comme (Mousa) Tamari, qu’on a acheté 0 et qu’on vend 8,5 M€… C’est sûr que c’est compliqué de féliciter les gens, de dire que quelque chose est bien. On a critiqué Akor Adams, qui était nul, pas bon. On l’a vendu plus cher que ce qu’on l’a acheté. Donc, c’est que le travail du directeur sportif et de sa cellule a été performant. Quand les gens font des bonnes choses, il faut le dire. Comme s’ils font des mauvaises choses. »