Tamari, Savanier… Laurent Nicollin revient sur le mercato: « Ce n’est pas la fête du slip le MHSC »

Lors de son entretien avec le Midi Libre, Laurent Nicollin est également revenu sur le mercato hivernal qui aura fortement secoué le MHSC. Le Président a d’abord évoqué le départ de Mousa Tamari au Stade Rennais:

« J’aurais aimé garder Mousa. Malheureusement, il y avait une opportunité financière de le vendre. On fait quand même une sacrée plus-value d’un joueur qu’on a acheté zéro. Pour un joueur qui a marqué combien de buts ? Je ne pousse personne dehors. Il avait des clubs au Moyen-Orient ou au Qatar. À chaque fois, qu’on lui faisait part d’une proposition, il disait non. Si Mousa n’avait pas envie d’aller à Rennes, il n’y serait pas allé. Il l’a validé. On ne lui a pas mis un fusil sur la tempe pour lui dire de signer à Rennes. Je sais qu’il est attristé parce qu’il était bien ici. Beaucoup de joueurs sont bien ici. Et puis peut-être qu’il se disait qu’à jouer le maintien, autant rester dans le club où il était. Après, Rennes a un plus gros budget, un plus gros avenir que Montpellier. Je pense qu’il a fait un très bon choix d’y aller. »

Laurent Nicollin est ensuite revenu sur le départ manqué de Téji Savanier:

« Le mercato finissait le lundi. Quelques jours avant, il est allé voir le coach. Il m’a appelé en me disant qu’il y avait une opportunité. J’ai joint l’agent : « Pourquoi pas ? Mais s’il doit partir, il me faut X millions d’euros ». « Ah bon ? » J’aime bien ça aussi. Un matin on décide, je vais partir. Les agents sont gentils. Ils ne demandent pas au club. Après discussion avec l’agent, j’ai proposé que Téji finisse la saison, qu’il nous sauve et on fera un point au mois de juin. Téji m’a dit, « pas de souci prés’, je reste, je fais l’opération maintien ». Et après on se mettra autour d’une table au mois de juin. Tout simplement.

Je ne vais pas le laisser partir pour partir. Ce n’est pas la fête du slip le Montpellier Hérault. Même si vous nous prenez tous pour des pipes, on essaye d’être structurés, de faire les choses correctement, d’équilibrer les budgets. Si ça rentre dans une case, on fait, on ne fait pas. »